13 julho 2016

PIERRE DE RONSARD (1524-1585)

O poeta da Pléiade – autor dos Amours de Cassandre e de Marie, dos Sonnets pour Hélène – que inspirou Somerset Maugham naquela dedicatória num seu livro: Mignonne, allons voir si la rose (O Fio da Navalha, lembram-se?) e que agora vejo referido por Nabokov em Lolita (Primeira Parte, Capitulo 11). Isto anda tudo ligado...

Je te salue

Je te salue, ô merveillette fente
Qui vivement entre ces flancs reluis;
Je te salue, ô bienheuré pertuis,
Qui rend ma vie heureusement contente!
C'est toi qui fais que plus ne me tourmente
L'archer volant qui causait mes ennuis;
T'ayant tenu seulement quatre nuits,
Je sens ma force en moi déjà plus lente.
Ô petit trou, trou mignard, trou velu,
D'un poil follet mollement crêpelu,
Qui à ton gré domptes les plus rebelles:
Tous verts galants devraient, pour t'honnorer,
À beaux genoux te venir adorer,
Tenant au poing leurs flambantes chandelles!


 Traduza quem quiser, eu não arrisco.

2 comentários:

Maria Amélia disse...

Aidez moi: il parle de quoi?

Manuel Nunes disse...

Il parle d´amour et quelque chose en plus. «Qui voudra voir comme Amour me surmonte,/ Me vienne lire: il verra la douleur, / Dont ma Déesse et mon Dieu ne font compte.»